Hommage à Seydou Keïta | Trevor Stuurman x Sarah Diouf
Icons Last Forever
Les icônes ne se limitent pas au passé, elles ouvrent la voie à l’avenir. “Icons Last Forever” a débuté en revisitant les portraits intemporels du photographe malien Seydou Keïta (1921–2001), dont l’atelier de Bamako transformait les gens ordinaires en icônes. Ses images ont façonné non seulement la manière dont l’Afrique se voyait elle-même, mais aussi la façon dont le monde entier est venu à la voir. La deuxième partie de cette campagne prolonge son histoire aux côtés du photographe Trevor Stuurman et de la créatrice de mode Sarah Diouf, en posant une question :
comment faire vivre cet héritage aujourd’hui, à travers de nouvelles images, de nouvelles voix et de nouvelles scènes mondiales ?
Le voyage se poursuit à Kaolack, au Sénégal, un choix chargé de sens.C’est de ce pays que l’oncle de Seydou Keïtarapporta un appareil photo, son tout premier, déclenchantainsiunecarrière qui allaitredéfinirl’art du portrait en Afrique et bien au-delà. La séance photo a eu lieu à l’Alliance Française de Kaolack, haut lieu cultureloù se rencontrent art, éducation et dialogue.
« C’est un moment magique pour la créativitéafricaine. Nous racontonsnospropres histoires, à notre manière. »
— Sarah Diouf
Au centre du projet se trouvent deux créateurs de renom. La designer de mode Sarah Diouf, fondatrice de Tongoro, apporteune vision contemporaine, imaginant des silhouettes qui mettentenvaleur les imprimésVlisco dans un langagerésolumentmoderne.
Cestissus, immortalisés autrefois dans les portraits de Keïta à Bamako, demeurentaujourd’hui au cœur du récit, reliant les archives à l’imaginaire contemporain.
« L’Afriquen’attend plus d’être regardée. C’estelle qui montre la voie. »
— Trevor Stuurman
Derrière l’objectif, Trevor Stuurman rend un hommage direct aux codes visuels de Keïta. Il reprendses poses, ses angles, sesobjetssymboliques — outilsd’identité et d’évasion — mais les réinventeen couleur, insufflantune nouvelle vitalité au style intemporel du maître. « Cette campagnemaintientvivante la mémoire de Keïtad’une façon très moderne », explique Trevor.
Ensemble, Sarah et Trevor ont co-dirigé la séance, unissant mode et photographie dans une narration autour de l’héritage et de l’auto-représentation.
Leur lien avec Seydou Keïtaest intime. Pour Sarah Diouf, ses portraits en noir et blancontéveillé très tôtune fascination pour la narration africaine. Cette palette épuréeestdevenueune langue qu’elle a fait sienne au sein de Tongoro, où le noir et blancrestentcentraux.
Depuis le Sénégal, l’histoire traverse l’Atlantique jusqu’à New York. Vlisco est fier de parrainer l’exposition Seydou Keïta: A Tactile Lens au Brooklyn Museum, prolongeant le dialogue entre archives et expressions contemporaines.
Icons Last Forever est une histoire de fierté et de possibles : transmettre ce qui nous a été donné et créer ce qui reste à venir.